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Des bretons ont testés pour vous
Nous sommes deux couples de retraités de l’agriculture et de l’élevage fuyant chaque année les rigueurs climatique de l’hiver pour découvrir de nouveaux horizons. Chaque année nous changeons de destination : Sénégal, Maroc, Madagascar… Cette année nous avons choisi le Bénin comme nouveau terrain d’aventures. Ici, les gens sont courtois et très familiers sans jamais s’imposer. Un jour nous avons rencontré Michel ; un autre retraité français de plus de 80 ans mais en pleine forme. C’est lui qui nous a proposé d’aller sur la côte à Grand-Popo et nous a conduit « chez les belges » où nous avons été accueillis par Vincent et son épouse Espérance et toute leur équipe discrète mais très attentionnée. Nous pensions rester 3 jours mais nous sommes restés plus d’une semaine et en avons profité pour faire quelques ballades à pied, en bateau et en moto. Le matin, la mer est calme et permet des plongeons dans la grande bleue ; le soir, nous options pour une petite baignade dans la piscine, partie de pétanque, apéro et repas délicieux basés sur les produits locaux ; notamment le poisson qui nous viennent tout droit de la mer. Régulièrement nous assistons à la pêche collective d’une cinquantaine de pêcheurs qui tire au rythme de chants et de percussions leur énorme filet jusqu’à la plage où il se partage le résultat de plusieurs heures de traction sous le soleil. Pour eux ; pas besoin de salle de sport ni de banc de bronzage ! Le spectacle et superbe et l’ambiance inoubliable
Vraiment c’est un endroit à recommander pour les courts, moyens ou longs séjours
Grands merci à Espérance & Vincent
Annic & Hervé – Edith & Jean-Claude

La retraite est-elle le temps du repli sur soi
ou une merveilleuse opportunité de s’ouvrir à un monde solidaire ?
Une personne parfaitement valide attendait avec impatience l’heure de sa retraite à 65 ans afin d’entrer dans une résidence sénior ; anciennement appelée maison de repos.
Pour la somme raisonnable de 1.400 €, cette dernière bénéficie actuellement d’une chambre individuelle avec toutes les commodités et reconnaît volontiers que les repas y sont bien préparés et servis par un personnel attentionné. Elle a aussi la possibilité de participer à des séances d’animation pour couper la monotonie des journées et entretenir ses neurones. Par ailleurs, le fait d’être regroupés entre personnes de même génération permet de toujours trouver des partenaires pour des parties de cartes ou de pétanque ou pour bavarder et refaire le monde dont on s’est pourtant exclu !
Quelques mois après son installation cette même personne disait tristement à une nouvelle arrivante de 78 ans (voir vidéo de Mireille Aïn ci-dessus) «Cette résidence sénior est parfaite mais elle est tout de même l’antichambre de la morgue car nous n’avons plus rien à espérer ni de défis à relever ! »
Pourquoi ne pas faire du bénévolat interculturel et intergénérationnel au Bénin ?
« Chez les Belges » est un complexe hôtelier situé au bord de l’océan atlantique ; on s’y endort paisiblement bercé par le bruit des vagues. Durant la saison des pluies, les averses sont fortes mais courtes et la température régulée par la proximité de l’océan ainsi que la brise marine qui oscille toujours aux alentours de 25 degrés Celsius.
Cette structure est petite par sa capacité en logement (12 chambres) mais grande au niveau de sa superficie d’un hectare et de son restaurant capable d’accueillir jusqu’à 80 clients à la recherche d’une cuisine d’excellence basée sur l’exploitation optimale des produits naturels et locaux transformés par le chef talentueux en délicieux plats d’inspiration européenne.
Etant situé à 75 kms de Cotonou, la capitale économique, l’ambiance en semaine y est feutrée et familiale car les clients sont rares. Les WE sont généralement un peu plus animés car on y fête souvent des anniversaires et les jeunes expatriés sont attirés par notre bar de plage et notre piscine à l’eau de mer.
L’ambition de notre structure est d’occuper nos chambres en continu et de participer à un projet social qui servirait la communauté où nous sommes implantés tout en valorisant les talents des retraités qui nous feraient confiance sans que cela leur coûte plus cher que le prix d’une résidence sénior.
Objets du bénévolat proposé
Introduction
L’école publique béninoise, à l’instar des écoles de tous les pays de la sous région, est une institution qui formate les enfants bien plus qu’elle ne les instruit. En d’autre terme, un enfant soumis à l’instruction béninoise apprendra à lire, à écrire et à compter dans le seul but de réussir le Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) mais, dans la majorité des cas, ces enfants n’ont pour seul support de lecture que leurs manuels scolaires, n’écrivent que sous la dictée des phrases qu’ils comprennent mal et ne calculent que pour résoudre les problèmes répertoriés dans leur livre de mathématiques. Au niveau des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), les enfants sont obligés de retenir par cœur des notions qu’ils ne comprennent généralement pas et ils sont très mal notés, voire punis, quand ils osent poser des questions auxquels leur professeur, débordé par le nombre d’élèves (généralement plus de 50), ne peut pas répondre par manque de temps et plus souvent encore par manque de connaissances propres.
L’évolution du niveau scolaire réel des enfants béninois est comparable à l’évolution du niveau des élèves français ; mais en pire. En effet, en 2024, 73,74 % des élèves ont obtenu leur BEPC et 56,93 % des candidats ont réussi leur BAC mais le niveau de connaissance et de compréhension des bacheliers actuels est très nettement inférieur au niveau des enfants qui terminaient leur école primaire en obtenant leur Certificat de Fin d’Etudes du Premier Degré (CFEPD) dans les années 70. C’était l’époque où le Bénin était surnommé le «quartier latin de l’Afrique de l’Ouest».
Opportunités et efficience du bénévolat proposé
Il est malheureusement illusoire de réussir des actions visant à améliorer le niveau de l’ensemble des élèves d’une localité ou même d’un collège et ce serait même contre productif dans la mesure où, même avec un diplôme universitaire, la majorité des jeunes ne trouvent pas d’emplois. Par contre, il est possible d’organiser des APs (Activités Parascolaires) pour un nombre restreint d’enfants curieux et volontaires pour les préparer à l’auto emploi.
Ces activités parascolaires sont des occupations facultatives proposées en dehors des heures de cours, visant à compléter le cursus scolaire et à favoriser l’épanouissement personnel des élèves en développant leurs talents, leurs intérêts et leurs passions. Elles se distinguent des activités périscolaires, qui concernent davantage la garde d’enfants ou des tâches pratiques comme l’aide aux devoirs.
S’il est vrai que les APs augmentent les chances de réussite des enfants car ils y trouveront le plaisir de lire des textes non imposés, d’écrire selon leur propre imagination et de participer à des débats entre enfants pour développer leur esprit critique et leur capacité d’argumenter leurs propres opinions etc, les APs les préparent surtout à devenir des citoyens heureux et équilibrés et capables de créer leur auto-emploi dans un pays où le chômage est actuellement endémique.
Aspects pratiques de l’approche intergénérationnelle et interculturelle
Pour que les APs soient pleinement éducatives pour les enfants, l’idéal est qu’elles soient menées par petits groupes d’enfants (par exemple une sixaine composée de 3 filles et de 3 garçons) fréquentant la même classe sous la responsabilité d’un adulte qui peut très bien être une personne retraitée quelque soit son passé professionnel.
Les séances ne doivent pas durer plus de 2 heures et se déroulent généralement le mercredi après-midi, le samedi et le dimanche. Il s’agira d’animer une petite bibliothèque de livres à emporter avec la possibilité à chacun de résumer sa lecture à sa sixaine, de mettre en place une ludothèque (dames, sudoku, échec, 1000 bornes etc) et d’initier les enfants au maraîchage et à l’élevage.
Il faut souligner que la mise en place de quelques lignes de légumes ou de plantes aromatiques et l’entretien d’un élevage de lapins (ou autres) ne doit pas être considéré comme un travail mais bien comme un apprentissage pratique et une contribution des enfants aux investissements et dépenses qui seront faites à leur profit. En effet, les APs nécessitent l’achat de mobiliers adaptés, de livres, de jeux, de crayons de couleurs etc. Par ailleurs, il est bon d’offrir aux enfants une petite collation du genre beignet et bissap (qui est l’équivalent local de la grenadine).
Il est essentiel que les enfants apprennent à «gagner» leur progression sociale et qu’ils ne se considèrent jamais comme des bénéficiaires d’une aide qui leur est due.
Selon la disponibilité des retraités qui, pour être efficients pédagogiquement et financièrement, devraient rester pour des périodes de 3 mois minimum, ils pourraient prendre en charge 2 à 3 groupes à raison de 2 séances par semaine. Ce qui représente 12 heures de bénévolat par semaine. Certains pourraient choisir de s’investir plus ou moins longtemps ou même pas du tout ; ou encore choisir de partager leur savoir aux champs ou en cuisine…
Libéré des tâches ménagères et de la préparation des repas, le reste du temps, les retraités prendront soin d’eux ; ils joueront aux boules, fréquenteront une piscine à l’eau de mer, feront des promenades, dialogueront avec les adultes locaux et feront des petites excursions pour découvrir la beauté des différents sites et les traditions du sud du pays.
En Afrique, les vieux sont toujours très respectés car il est de coutume de dire qu’un vieux assis voit beaucoup plus loin qu’un jeune debout et ils sont aussi très aimés car les enfants ont généralement une bien plus grande relation affective avec leurs grands-parents qui, contrairement à leurs parents, ne sont pas vus sous l’angle autoritaire ni de personnes leur infligeant des corvées et sanctionnant les mauvais résultats.
Il est donc beaucoup plus agréable de vieillir en Afrique qu’en Europe car on y est reconnu comme membre nécessaire à l’équilibre des familles en particulier et de la société en général. En Europe, les personnes âgées sont trop souvent considérées comme une charge pour les familles et la société alors qu’en Afrique, elles sont considérées comme un puits de savoir et de sagesse.
Origine et applicabilité des activités parascolaires en Afrique
Depuis 1983, Vincent Charpentier a fait toute sa carrière en Afrique. Il a été responsable du programme Niger de l’ONG française « Aide et Action » de 1996 à 1998. C’est au cours de ces 2 années scolaires qu’il a initié le « Mouvement des Compagnons Educateurs » (MCE) qui formait des jeunes ruraux ayant échoué au BEPC à devenir responsables des activités parascolaires destinées aux élèves de l’école de leur village natal.
Cette dynamique innovante et efficiente dans un pays où l’école primaire est très peu efficiente a été remarquée par la Délégation de l’Union Européenne au Niger qui a décidé d’inclure le MCE dans ses programmes de soutien à l’éducation primaire rurale. C’est ainsi que, bien qu’agronome de formation, Vincent a été nommé Chef de Programme Education de septembre 1998 à mai 2009 pour le compte de l’Union Européenne.
Durant les 3 dernières années de cette période, Vincent avait signé, au nom du FED (Fonds Européen de Développement) un accord de collaboration avec le GREF (Groupement des Retraités de l’Education sans Frontières) qui est une association française de type loi de 1901. Les participant(e)s étaient très heureux de se rendre utiles tout en fuyant l’hiver européen en regagnant leur poste à la mi-septembre pour rentrer au pays à la mi-décembre afin d’y fêter Noël en famille pour revenir à la mi-janvier et repartir mi-avril pour profiter de la poésie du printemps naissant.
Vincent et son épouse Espérance sont officiellement à la retraite depuis juin 2024 et ont choisi le Sud Bénin pour y organiser leur «retraite active».
C’est ainsi qu’ils ont initié un restaurant gastronomique couplé à une petite structure hôtelière de 12 chambres. Ils souhaitent proposer des retraites actives à des personnes qui souhaitent passer des moyens ou longs séjours à la découverte du Bénin.
Les frais de visa sont actuellement de 100 € pour 3 mois et le prix du billet est plus ou moins cher selon la compagnie et les dates choisies mais cela reste très raisonnable quand on considère qu’on dilue ces coûts sur 3 mois. En comptant tout, y compris les boissons et les loisirs, la dépense mensuelle peut même être inférieure à celle de la résidence senior que nous prenions en exemple au début de ce document !